FLORIANE & FLORENT – La vie de château
Voilà un moment que je connais les Flo, avant même qu’ils ne se tournent autour. Longtemps j’ai fréquenté la salle de sport de Florent, et longtemps Floriane m’a fait suer en imposant un train d’enfer aux entrainements. J’ai vu leur couple naître, s’épanouir, se consolider, et je les ai vu quitter Paris pour étendre leurs ailes sur Bordeaux.
Malgré la distance, jamais nous n’avons perdu contact. S’il y a bien des qualités dont peuvent se prévaloir les Flo, c’est la loyauté, et la fidélité en amitié. Je les sais également perfectionnistes au possible, et lorsqu’ils m’ont demandé d’être le photographe de leur mariage, si j’ai été honoré, je savais également que ça allait être sportif. Beau, intense, et vrai…
La mâtinée bien entamée, je rejoins Floriane au Grand Hôtel de Bordeaux, Place de la Comédie ; le cœur battant de la ville. Dans une ambiance feutrée, sa mère et ses sœurs jumelles aident à la faire belle. Tout est presque trop calme pour un jour de mariage.
Mais ça, c’est avant que les copines ne débarquent et n’investissent la chambre, lançant de leur énergie contagieuse les hostilités de la journée.
La mariée dans son carrosse, je file du côté de l’Hôtel de Ville, à l’ombre de la cathédrale Saint-André. Là nous y attendent les convives venus des quatre coins de la France, et bien sûr Florent, dont la mère parvient à grand peine à canaliser l’excitation.
Qui dit grand mariage bordelais dit domaine viticole. C’est au Château Marquis de Termes, à mi-chemin de la ville et de l’estuaire, que se retrouve l’assemblée pour une cérémonie laïque à ciel ouvert. De discours en échanges de vœux, les émotions tourbillonnent avant de s’apaiser, au détour d’un apéritif dans les jardins de la propriété.
20 heures. A l’approche de la Golden Hour, je kidnappe les mariés pour une séance de photos de couple. L’occasion pour eux d’une petite pause loin de l’agitation, dans la quiétude des ceps de vigne.
La nuit tombée, toute l’assemblée se réunit dans l’ancien chais reconvertit en salle de réception. L’entrée tonitruante des mariés ne sera qu’un avant-goût de ce repas émaillé de jeux et de rires, que viendra conclure un bal dont les décibels résonneront encore au petit matin…
